Le frelon meurtrier : Les frelons géants asiatiques envahissent la France

 

À quoi ressemblent les frelons meurtriers ?

 

Les frelons meurtriers mesurent jusqu’à 5,1 centimètres de long, soit environ la longueur d’un pouce humain. Ils ont une tête jaune ou orange qui contraste avec leur thorax principalement brun foncé ou noir, la section médiane de leur corps entre leur tête et leur abdomen. Selon le ministère américain de l’agriculture (USDA), leur grand abdomen présente des bandes alternées de brun foncé ou de noir et de jaune ou d’orange. Les frelons meurtriers ont de grands dards qui mesurent environ 0,2 pouce (6 millimètres) de long. 

 

Dans cet article, vous trouverez tout sur le nid de frelon.

Que mangent les frelons meurtriers ?

 

Les frelons meurtriers sont omnivores et mangent une gamme d’insectes, en particulier des coléoptères, ainsi que de la sève d’arbre et des fruits, selon l’Animal Diversity Web (ADW) de l’Université du Michigan. Les frelons chassent souvent seuls, mais ils sont surtout connus pour leurs attaques coordonnées « d’abattage » sur les ruches d’abeilles, au cours desquelles plusieurs frelons lancent un assaut total sur une colonie d’abeilles beaucoup plus petites. Lors de ces attaques, jusqu’à 20 frelons ou plus utilisent leurs mandibules pour déchirer les abeilles qui gardent la ruche, puis s’infiltrent et détruisent le reste de la colonie. 

 

Les frelons meurtriers peuvent tuer environ 30 000 individus dans une colonie d’abeilles lors d’une attaque de « massacre ». Une fois que la plupart des abeilles adultes sont mortes, les frelons se concentrent sur les larves et les nymphes d’abeilles, la forme dormante des abeilles entre les larves et les adultes. Les frelons meurtriers volent les larves et les nymphes d’abeilles et les ramènent dans leur nid de frelon pour nourrir leurs propres larves, selon l’Université de Floride.  

 

Taille : jusqu’à 5.1 centimètres de long

Durée de vie : jusqu’à un an (reines)

Statut de conservation : non répertorié  

 

Les dards des abeilles domestiques ne peuvent pas pénétrer l’épaisse peau extérieure des frelons, mais les abeilles domestiques japonaises (Apis cerana japonica) ont une stratégie pour défendre leurs colonies contre ces attaques dévastatrices de frelons. Les abeilles essaiment à l’unisson un frelon envahisseur et le piègent dans une boule serrée de leurs corps combinés. Elles font ensuite vibrer leurs corps ensemble pour chauffer la boule jusqu’à ce qu’elle atteigne environ 47 degrés Celsius, ce qui est assez chaud pour tuer le frelon à l’intérieur mais pas trop pour tuer les abeilles, a précédemment rapporté Live Science.

 

Les abeilles qui vivent en dehors de l’aire de répartition naturelle du frelon meurtrier, comme les bourdons jaunes (Bombus fervidus), originaires d’Amérique du Nord, et les abeilles domestiques européennes (Apis mellifera) qui ne sont pas originaires d’Amérique du Nord mais contribuent à la pollinisation des cultures, n’ont pas évolué en même temps que les féroces frelons géants et ne disposent pas de stratégies pour se défendre contre les attaques du frelon meurtrier. Cela rend les frelons envahisseurs plus menaçants pour eux.

 

Comment les frelons meurtriers sont-ils arrivés en France ?

 

Un employé du département agricole brandit une boîte d’aspirateur de frelons asiatiques géants. Parce qu’ils se nourrissent d’autres insectes, ces frelons constituent une grave menace pour les abeilles domestiques, dont les agriculteurs dépendent pour la pollinisation des cultures. 

 

Les scientifiques ne savent pas comment les frelons meurtriers sont arrivés en France mais les directives de lutte antiparasitaire publiées par le Service d’inspection sanitaire des animaux et des plantes suggère que cela pourrait être dû à l’importation illégale, intentionnelle ou non, de frelons vivants. Les frelons meurtriers sont consommés dans toute l’Asie comme nourriture et utilisés dans les médecines traditionnelles, et leurs nids, contenant les larves et les nymphes, sont récoltés et vendus, il est donc possible que des larves et des nymphes vivantes aient été importées et se soient échappées. Il est donc possible que des larves et des nymphes vivantes aient été importées et se soient échappées. 

 

Une autre voie d’entrée possible est celle des frelons meurtriers accidentellement embarqués dans le fret international. Les chercheurs pensent qu’une espèce similaire appelée frelons asiatiques, ou frelons à pattes jaunes (Vespa velutina), a été introduite accidentellement en France lorsqu’une reine accouplée s’est retrouvée dans un fret international, c’est donc un autre scénario d’introduction possible.